Cena: |
Želi ovaj predmet: | 1 |
Stanje: | Polovan bez oštećenja |
Garancija: | Ne |
Isporuka: | Pošta CC paket (Pošta) Post Express Lično preuzimanje |
Plaćanje: | Tekući račun (pre slanja) Lično |
Grad: |
Beograd-Zvezdara, Beograd-Zvezdara |
ISBN: Ostalo
Godina izdanja: 1900 - 1949.
Jezik: Francuski
Tematika: Književnost
Kulturno dobro: Predmet koji prodajem nije kulturno dobro ili ovlašćena institucija odbija pravo preče kupovine
Autor: Strani
Henri Béraud - Le martyre de l`obèse
Albin Michel, Paris, 1922
242 str.
tvrdi povez
stanje: dobro, oštećena rikna.
`Vous me demandez si je fais partie des Cent kilos? Oui, messieurs, et je m`en flatte. C`est une assemblée d`hommes sages, la dernière sans doute où l`on se réunit pour la joie de s`entre-regarder.Voilà un plaisir que les maigres ne connaissent pas; ils vivent dans l`aigreur et dans la crainte .` Henri Béraud - quatrième de couverture
Le Martyre de l`obèse est un roman écrit par Henri Béraud publié en 1922 et ayant reçu, la même année, conjointement le prix Goncourt avec Le Vitriol de Lune (1921) du même auteur.
Ami intime d`un couple petit-bourgeois, le narrateur obèse de cette histoire reçoit tour à tour les confidences scabreuses du mari volage et les larmes désespérées de l`épouse outragée. L`histoire commence lorsque Angèle décide enfin de quitter son mari, qu`elle a pris sur le fait : elle boucle ses valises en emportant son « bon gros », comme elle l`appelle, avec elle. C`est à ce moment précis que le narrateur tombe amoureux d`elle, subitement et avec passion. Une étrange course-poursuite s`engage alors à travers le monde : le mari cherche sa femme dans toutes les capitales pour tenter de la récupérer, tandis que le narrateur essaie désespérément de plaire à la belle fuyarde. L`échappée prend fin à Londres, à l`hôtel du Faisan : le mari réapparaît, accuse le narrateur de trahison, pleure à chaudes larmes devant sa femme pour tenter de recoller les morceaux - ils choisiront le divorce.
Angèle, connaissant l`amour que le narrateur lui porte, joue avec lui pour s`occuper : elle feint la coquette, le mène en bateau, le giflant dès qu`il tente de s`approcher d`elle et riant aux éclats devant tant d`amour débonnaire. De dépit, avec une truculence et une ironie de choix, le narrateur raconte son histoire au comptoir du café des Trois-Maures devant un bock de bière ou sur un banc public en compagnie d`un non moins obèse M. Canabol… Toutes ces péripéties, le narrateur ne tardera pas à les trouver grotesques : si l`épisode du baiser le trouble en même temps qu`il attise son doute, la scène finale où la belle sotte accepte de se donner à lui dans un élan conjoint de pitié et d`amusement, clôt l`histoire.
Le « bon gros », bien que fier d`appartenir à la confrérie des « Cent kilos », bien qu`ayant vanté les charmes de son poids et la personnalité particulière qu`accompagne selon lui une silhouette épaisse, aura finalement honte de se dévêtir - et percevra bien le manège de la perfide qui, dans ce jeu malsain, aurait trouvé nouvelle matière à moquerie. Le narrateur quittera finalement Londres pour rentrer à Paris, mettant ainsi un terme à son martyre amoureux.
Beraud Henri - Le martyre de l`obese